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FIGURES HERMINOISES

Le samedi 25 septembre 1915

25 Septembre 2015 , Rédigé par Charles Antoine Verly Publié dans #14-18

Journée terrible pour le Canton de Sainte Hermine : 15 soldats vont perdre la vie dans les combats de Champagne.

1 de Saint Juire

1 de la Réorthe

4 de la Chapelle Themer

2 de Sainte Hermine

3 de Saint Etienne de Brillouet

1 de la Jaudonnière

2 de Saint Hilaire du Bois

1 de la Caillère

Vous pouvez trouver sur le site du Chtimiste un compte rendu complet des opérations en Champagne en septembre 1915 l'adresse suivante : http://chtimiste.com/ dans le chapitre BATAILLES (onglet orange à gauche de l'écran)

J'emprunte juste quelques passages au texte de ce site et je vous engage vivement d'aller le consulter entièrement.

"Ces opérations partielles allaient trouver leur couronnement dans une offensive générale du Groupe de nos Armées du Centre.

Fixée à la date du 25 septembre, cette offensive se déclencha entre la vallée de la Suippe et la lisière ouest de la forêt d'Argonne, dans ces plaines nues et grises.

Cette lutte de douze jours porte dans l'histoire le nom de bataille de Champagne. Elle évoque symboliquement un dessein, vite abandonné, de retour à la guerre de mouvement, et une libération relativement importante de terre française. Au point de vue technique, elle marque une étape bien déterminée de la guerre."

et plus particulièrement sur la journée du 25 septembre :

"Le jour paraît, gris et humide ; l'heure H est fixée à 9h15... Un commandement part : « En avant !,Vive la France !! » Sans hésitation, sur toute la largeur de l'immense front, les fantassins bleus bondissent au-dessus des parallèles de départ et s'avancent en vagues simultanées et correctement alignées.

La surprise de l'ennemi est si complète que ses tirs de barrage restent sans intensité."

"Les premières positions à conquérir se composaient d'un lacis de tranchées formant une série de lignes très fortes, mais dont la plupart des éléments pouvaient heureusement être observés à vue directe. D'ailleurs, nos avions, munis de télégraphie sans fil, continuaient à se mouvoir dans le ciel pluvieux et à observer les faits et gestes de l'ennemi.

Certaines organisations de celui-ci, comme la Main-de-Massiges et la butte du Mesnil, constituaient de véritables forteresses avec abris blindés, à l'épreuve des projectiles les plus puissants, et communications souterraines.

La butte du Mesnil possédait, en outre, des tranchées de soutien établies à contre-pente dans les bois ; elles échappaient ainsi à la vue de nos observatoires. Une organisation identique existait à l'est de la Main-de-Massiges, entre l'Arbre-aux-Vaches et l'ouvrage Pruneau.

Au sortir des parallèles de départ, les vagues d'assaut successives n'étaient séparées que par un intervalle de cinquante à cent mètres.

Sur presque tous les points, elles ne tardèrent pas à se fondre en une ligne unique, ligne qui manqua souvent d'ordre et de cohésion, nos soldats se mettant alors à courir individuellement vers les objectifs assignés à tous. Heureusement, nos pièces lourdes avaient si complètement haché les réseaux qu'en de très nombreux secteurs du front attaqué nous atteignîmes les tranchées d'un seul élan.

Notre progression se poursuit alors, malgré les mitrailleuses et la mousqueterie.

Tous les boyaux sont bondés de cadavres allemands, fauchés par notre terrible préparation d'artillerie

Mais nous n'occupons pas avec autant de facilité les centres puissamment fortifiés que les Allemands avaient établis en maints endroits de leur première ligne.

Nos soldats ne les enlèvent qu'au prix des plus héroïques sacrifices."

Tout au long de la journée nous évoquerons les morts de ces combts.

Le Petit Journal du 19 septembre 1915 "Le culte du souvenir"

Le Petit Journal du 19 septembre 1915 "Le culte du souvenir"

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