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FIGURES HERMINOISES

le dimanche 6 juin 1915

6 Juin 2015 , Rédigé par Charles Antoine Verly Publié dans #14-18, #La Réorthe

Victor François Aristide CAILLAUD. il est né le 26 juin 1888 à la Réorthe. Sa famille n'est pas du canton de Sainte Hermine. La branche paterelle est originaire de la Chapelle aux Lys et la branche maternelle de Chantonnay.

Victor Caillaud épouse Juliette Coquillau à la veille de la déclaration de la guerre, le 29 juin 1914 à Saint Philbert du Pont Charrault.

Sa carrière militaire est décrite dans le registre des Matricules de 1908 page 550/861 sous le matricule 825.

Il est incorporé au 64° Régiment d'Infanterie à compter du 7 octobre 1909.

Il passe dans la disponibilité le 24 septembre 1911, avec un certificat de bonne conduite.

Il est rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale le 1° août 1914.

Il est bléssé le 18 avril 1915 au bras et à la cuisse droite. Il est titulaire de la Médaille Militaire avec palmes : "Soldat courageux et dévoué , tombé au champ d'honneur pour le salut de la Patrie le 7 juin 1915 à Quennevières. mort en brave". Croix de Guerre avec étoile de bronze.

A une date inconnue il est affecté au 264° RI comme l'indique sa fiche "Mémoire des Hommes".

Il est tué à l'ennemi le 6 juin 1915 à Quennevières, département de l'Oise.

La description des combats de la ferme de Quennevières est disponible sur le site Chtimiste

Quennevières

Au commencement de juin, notre Etat-major décida d'enlever le saillant de Quennevières, situé sur un plateau entre l'Oise et l'Aisne et entouré de tranchées allemandes. Plusieurs fermes, protégées par d'épais massifs de verdure, s'élevaient là.

Celles de Touvent et des Loges étaient occupées par l'ennemi; nous tenions celles d'Ecafaut (265e RI) et de Quennevières. Cette dernière se trouvait très menacée par un fortin que les Allemands avaient bâti sur le saillant.

Le 5 juin, et durant vingt-quatre heures, notre artillerie (47e régiment) fit pleuvoir les gros projectiles et les torpilles aériennes sur les positions de l'ennemi. Puis nos sapeurs du génie firent exploser un fourneau de mine sous le fortin, tandis que l'infanterie (35e, 42e, 44e et 60e régiment d’infanterie) s'élançait à l'assaut.

Les soldats du 86e régiment d'infanterie prussien, qui défendent la position, résistent âprement. Mais, avec l'aide des 75, nos fantassins dépassent la première ligne ennemie, puis la seconde, et parviennent jusqu'au ravin de Touvent.

Une contre-attaque allemande doit reculer devant les feux croisés de nos mitrailleuses.

Et, le 7 juin, l'ennemi se voit définitivement contraint de nous abandonner la position, que jonchent plus de 3000 cadavres des siens.

Il avait 26 ans.

Le Jugement de décès est transcrit à Saint Philbert du Pont Charrault et il figure sur le monument de cette commune. Mais il figure aussi sur celui de la Réorthe.

Ne l'oublions pas

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