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FIGURES HERMINOISES

Jeudi 13 mai 1915

13 Mai 2015 , Rédigé par Charles Antoine Verly Publié dans #14-18, #Sainte Hermine, #La Chapelle Thémer

Charles Henri Louis COUZIN : Il est né le jeudi 21 avril 1892. Son père était natif de Saint Laurent de la Salle, d'abord instituteur public à Luçon puis Greffier de Paix à Sainte Hermine. Son ascendance se trouve à Saint Hilaire du Bois.

Sa mère, née Marie Louise CHABOT était originaire de la Chapelle Themer.

En 1911 on le trouve dans le recensement de Sainte Hermine.

Sa carrière militaire est décrite dans le registre des Matricules de 1912 page 27/526 sous le matricule 1016 (recrutement de Fontenay le Comte).

Il est incorporé au 93° Régiment d'Infanterie de la Roche sur Yon à compter du 8 octobre 1913.

Il est transféré au 128° Régiment d'Infanterie le 12 janvier 1915.

Le 26 janvier il est nommé soldat de première classe.

Il est mort des suites de ses blessures de guerre au combat. Il a été atteint d'un éclat d'obus et il est mort parait-il à la porte de l'ambulance le 13 mai 1915 aux Eparges (Meuse)

Il est inhumé à la Chapelle Themer près des tombes des familles Artarit et Chabot.

Il avait 23 ans.

Le Jugement de décès est transcrit à Sainte-Hermine le 7 mars 1916 et il figure sur le monument de cette commune.

Une notice nécrologique est parue dans le bulletin proissial de Sainte-*Hermine en juillet 1915 page 44 (Cliquez ICI)

La notice indique qu'il "a été tué par un obus au moment où de retour dans la tranchée il mettait le pied sur le seuil de la porte de l'ambulance."

Ne l'oublions pas

Jeudi 13 mai 1915

La plaque qui se trouve au pied de la pierre tombale porte :

Charles Couzin 1888-1915

Mort pour la France aux Eparges

13 mai 1915

Maximin Victor Eugène TEXIER : Il est né le premier mars 1877 à la Réorthe au lieu dit Casserole. La famille paternelle vient de Saint juire et celle de sa mère de la Réorthe. Il est le sixième et dernier enfant de sa famille.

Il se marie le 20 juin 1904 avec Ernestine CHUPIN de Saint Martin des Fontaines. Le couple aura au moins deux enfants Edmond en 1906 et Gaston en 1909 tous deux nés à Saint Martin des Fontaines.

En 1911 il ne figure pas sur le recensement de Saint Martin des Fontaines ni sur celui de Saint Etienne de Brillourt. Il a certainement déménagé dans cette commune où son frère était installé comme fermier, puisqu'il figure sur le Monument aux Morts.

Sa carrière militaire est décrite dans le registre des Matricules de 1897 page 477/909 sous le matricule 267.

Il est incorporé au 26° bataillon de Chasseurs à pied le 16 novembre 1898.

Il est mis en congès de réforme temporaire par la commission spéciale de Saint Mihiel le 9 août 1899.parcequ'il était atteint de bronchite avec imminence teberculeuse.

La commission de réforme de Fontenay le Comte du 23 juin 1900 le raye temporairement des réformés.

Il est rappelé à l'activité au 137° R.I. le 4 août 1900.

Le premier juillet 1901 il est nommé soldat de première classe.

Il est mis en disponibilité le 14 septembre 1901, avec un certificat de bonne conduite.

Il effectue deux périodes d'exercices au 137° RI en 1904 et 1907.

Il est alors affécté à la territoriale : 84° Régient d'Infanterie territoriale. il y accomplit une prériode d'exercice en avril 1912.

Il est rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale le 1° août 1914.

Il est fait prisonnier probablement dans le secteur d'Arras. Il est admis à l'hôpital de Niederzwehen (Allemagne). Il y meurt des suites de maladie "contractée en service" le 13 mai 1915.

Il est inhumé à Sarrebourg dans la nécropole nationale des prisonniers de guerre français.(tombe 313)

Il avait 38 ans.

L'acte de décès est transcrit le 15 mars 1922 à Saint-Martin des Fontaines et il figure sur la plaque commémorative de la paroisse.

C'est sur le monument aux Morts de Saint Etienne Brillouet que son nom figure.

Ne l'oublions pas

François Auguste Victor Louis DRAPEAU : Il est né le 26 juin 1892 à Bournezeau, Commune d'origine de ses parents.

En 1912 il réside à Bazoges en Pareds.

Sa carrière militaire est décrite dans le registre des Matricules de 1912 page 28/526 sous le matricule 1017.

Il est ajourné d'office en 1913 pour "faiblesse" et exempté en 1914 pour "faiblesse irrémédiable".

Il est cependant reconnu bon pour le service par le conseil de révision de 1914 lors de la visite des exemptés (décret du 9 septembre 1914)

Il est alors incorporé au 21° Régiment d'Infanterie à Langres et il arrive au corps le 4 novembre 1914.

Il meurt des suites de ses blessures pendant son transport à l'hôpital n° 3 du 21° corps le 13 mai 1915 à Sains en Gohelle (Pas de Calais), et est inhumé à Sains en Gohelle au carré militaire du cimetière communal, Rang 22 - Tombe 323

Il avait 22 ans.

Le Jugement de décès est transcrit à Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine le 30 avril 1916 et il figure sur le monument de cette commune.

Ne l'oublions pas

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